Réflexion sur l'âme du sabre
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Réflexion sur l'âme du sabre
Bonjour à tous,
Dans le passé et le présent, j’ai entendu beaucoup de choses et lu nettement moins quant à la définition de ce qui suit « Le sabre est l’âme du Samouraï ».
Je ne m’attarderai pas sur quelques interprétations, souvent nourricières de passions capables par ailleurs d’emporter les esprits de certains dans des dérives ésotériques des plus particulières …
Par voie de conséquences, je me devais une approche plus personnelle de ces multiples allégations et c’est en lisant un paragraphe dans le livre des cinq roues qui est le traité de stratégie martiale de Miyamoto Musashi, plus exactement dans le livre de la terre, que j’ai pu découvrir une approche emplie de bon sens. Elle est, non pas ce que je voudrais que cette interprétation soit, mais une explication qui balaye d’un revers de mots le nébuleux pour laisser la place à l’intelligible.
J’ai pensé, bien sûr sans aucune prétention, utile de partager cette réflexion avec vous.
Voici ce que Miyamoto Musashi écrivait au 17ème siècle sur ce sujet :
« Un guerrier est responsable de ses armes comme l’artisan est responsable de ses outils. Il est tout simplement impensable de pouvoir réaliser un bel ouvrage s’il n existe pas en lui un respect indéfectible pour ses outils ou ses armes. Ils doivent tous deux consacrer leur temps à s’entraîner, à pratiquer et à entretenir leurs outils et leurs armes, quelques soit leur niveau d’expertise. Ils doivent examiner encore et encore chaque aspect de leur art, sans compter leur temps et leur énergie, physique ou mentale. « L’esprit de la chose » est ce qui doit guider l’homme pour qu’il se surpasse. Il n’existe aucune voie qui, lorsqu’elle est empruntée ou recherchée, autorise une gratification immédiate. L’univers ne fonctionne pas ainsi. Comment le pourrait-il alors qu’il attend la perfection ? Si vous laissez l’esprit envahir votre être, l’esprit vous pénètrera en faisant de vous son instrument. Lorsque qu’un guerrier devient plus habile et qu’il maîtrise les armes qu’il a choisies, lorsqu’il en prend soin, conscient qu’elles ne font qu’un avec lui au combat pour défaire l’ennemi, il connaît l’assurance du guerrier. Il peut alors assumer le commandement. De la même façon, l’artisan doit comprendre l’esprit de ses outils. Il doit en prendre soin comme de lui-même. Alors seulement, il pourra ne plus faire qu’un avec eux et sera capable de se projeter dans l’ouvrage en son état d’achèvement. C’est ce qui est sous-entendu lorsque l’on dit que le sabre est l’âme du Samouraï. »
Interprétation de Stephen F. Kauffman.
Cordialement,
Maurice
Dans le passé et le présent, j’ai entendu beaucoup de choses et lu nettement moins quant à la définition de ce qui suit « Le sabre est l’âme du Samouraï ».
Je ne m’attarderai pas sur quelques interprétations, souvent nourricières de passions capables par ailleurs d’emporter les esprits de certains dans des dérives ésotériques des plus particulières …
Par voie de conséquences, je me devais une approche plus personnelle de ces multiples allégations et c’est en lisant un paragraphe dans le livre des cinq roues qui est le traité de stratégie martiale de Miyamoto Musashi, plus exactement dans le livre de la terre, que j’ai pu découvrir une approche emplie de bon sens. Elle est, non pas ce que je voudrais que cette interprétation soit, mais une explication qui balaye d’un revers de mots le nébuleux pour laisser la place à l’intelligible.
J’ai pensé, bien sûr sans aucune prétention, utile de partager cette réflexion avec vous.
Voici ce que Miyamoto Musashi écrivait au 17ème siècle sur ce sujet :
« Un guerrier est responsable de ses armes comme l’artisan est responsable de ses outils. Il est tout simplement impensable de pouvoir réaliser un bel ouvrage s’il n existe pas en lui un respect indéfectible pour ses outils ou ses armes. Ils doivent tous deux consacrer leur temps à s’entraîner, à pratiquer et à entretenir leurs outils et leurs armes, quelques soit leur niveau d’expertise. Ils doivent examiner encore et encore chaque aspect de leur art, sans compter leur temps et leur énergie, physique ou mentale. « L’esprit de la chose » est ce qui doit guider l’homme pour qu’il se surpasse. Il n’existe aucune voie qui, lorsqu’elle est empruntée ou recherchée, autorise une gratification immédiate. L’univers ne fonctionne pas ainsi. Comment le pourrait-il alors qu’il attend la perfection ? Si vous laissez l’esprit envahir votre être, l’esprit vous pénètrera en faisant de vous son instrument. Lorsque qu’un guerrier devient plus habile et qu’il maîtrise les armes qu’il a choisies, lorsqu’il en prend soin, conscient qu’elles ne font qu’un avec lui au combat pour défaire l’ennemi, il connaît l’assurance du guerrier. Il peut alors assumer le commandement. De la même façon, l’artisan doit comprendre l’esprit de ses outils. Il doit en prendre soin comme de lui-même. Alors seulement, il pourra ne plus faire qu’un avec eux et sera capable de se projeter dans l’ouvrage en son état d’achèvement. C’est ce qui est sous-entendu lorsque l’on dit que le sabre est l’âme du Samouraï. »
Interprétation de Stephen F. Kauffman.
Cordialement,
Maurice
Meian- Messages : 1
Date d'inscription : 20/09/2008
Localisation : Waremme
Re: Réflexion sur l'âme du sabre
Bonjour à tous!
Au sujet du sabre, comme certains ont reçu un joli cadeau de début d'année, j'imagine intéressant de partager ce lien :
http://pagesperso-orange.fr/nipponto/entretien.html
C'est un peu moins poétique, plus pragmatique, mais cela reste dans le sujet
Biz
Au sujet du sabre, comme certains ont reçu un joli cadeau de début d'année, j'imagine intéressant de partager ce lien :
http://pagesperso-orange.fr/nipponto/entretien.html
C'est un peu moins poétique, plus pragmatique, mais cela reste dans le sujet
Biz
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